Faune...

Coucou à tous !

Aujourd'hui, au programme, on va vous parler un peu de la faune locale.
En pauvre petits parisiens nourris au gaz d'échappement et aux pigeons boiteux, on a été émerveillés par la nature sauvage et exubérante de Sydney.
On voudrait donc vous montrer les espèces qu'on y croise régulièrement, et qui embellissent (ou pas, selon les cas) notre quotidien. Notre article est loin d'être exhaustif, et il ne concerne pour l'instant que le peu que nous avons pu voir à Sydney. Pas encore de kangourous ni de koalas, donc !
Mais ça viendra....

On commence avec les oiseaux :

Tout d'abord, première caractéristique, leurs cris sont vraiment différents. Nous qui sommes habitués au cui-cui polissé du rouge-gorge, ça nous a fait un choc la première fois que nous avons entendu "chanter" (euh... plutôt "hurler") le -pourtant si beau- cacatoès.
Voici la bête, le cacatoès à crête jaune (Sulphur crested cockatoo, en VO) :
Photo prise sur internet, nous on n'a pas encore réussi à en prendre des correctes. Photographier les oiseaux relève de l'exploit ! On en voit (et entend !!) pourtant beaucoup.

-Très exotique également pour les petits frenchies, voici le White Australian Ibis, avec sa dégaine de croque- mort. Le voici dans son milieu naturel, avec sa copine la mouette. Tous les deux partagent un goût prononcé pour les déchets en tous genres. Ca gâche un peu l'exotisme, forcément !

-Encore et toujours plus exotique : le bien nommé Rainbow Lorikeet. J'en vois des dizaines chaque jour près de la plage de Clovelly, maintenant je suis bla-sée !! Bon, avouons que c'est quand même plus sympa que les pigeons parisiens !! Eux aussi font beaucoup de vacarme ! (photo prise par moi. Qualité pas extra, la bébête est assez vive !)

-Il ne faut pas croire, ici aussi il y a des pigeons. En plus de ceux qu'on connaît bien, on croise aussi beaucoup de pigeons à crêtes. Yes, punk is not dead !!

-Et puis, une espèce beaucoup moins spectaculaire, mais qui tient une place particulière dans notre coeur, le Noisy Miner.
En effet, il y a peu, j'ai ramassé dans Centennial Park un bébé oiseau tombé du nid, que nous avons nommé Edith. (Edith le Piaf. Hilarant, isn't it ?). Pendant 2 jours, nous avons nourri Edith toutes les heures avec des croquettes pour chat mouillées (après une recherche assidue sur internet), nous nous sommes réveillés à 6h du matin à cause de ses cris stridents (ce n'est pas un "Noisy" Miner pour rien !). Mais, devant les dures réalités de la vie (le boulot), nous nous sommes résolus à confier Edith à un vétérinaire.
A présent, nous avons le coeur gros chaque fois que nous croisons un Noisy Miner (environ 500 fois par jour).
Voici donc notre regrettée Edith le Piaf, qui réclame sa béquée (photo floue, la bête bougeait beaucoup !) :

Et voici à quoi ressemblera Edith quand elle sera un grand et beau (ahem) oiseau (On aurait préféré trouver un bébé rainbow lorikeet, mais bon, on ne choisit pas ses enfants !)

 Attention ! A ne pas confondre avec le Common Miner (ou Myna), importé d'Asie ! Le Noisy Miner, lui, est un vrai Australien, et fier de l'être.
C'est surtout la couleur qui diffère. Le Common Miner est marron avec le bout des ailes blanches :

-Voici enfin le Willie Wagtail. Lui aussi est un vrai Australien ! Il est tout petit et adorable avec sa queue en éventail et ses sourcils blancs qui lui donnent un air fâché. Là encore, c'est une photo d'internet, il est tellement vif que je n'arrive pas à le photographier.

Passons aux autres bébêtes, en vrac :

-Dans la jardin de mes "boss", à Clovelly, un Blue Tongue Lizard (lézard à langue bleue) a élu domicile. Il adore se réchauffer au soleil et s'égare parfois dans la maison. Il est assez impressionnant (plus de 30 cm), et j'ai pu vérifier qu'il avait vraiment la langue bleue.

(je triche, la 2e photo est prise sur internet. Mon lézard n'a pas voulu tirer la langue pour la photo !)

-Les Flying Foxes (littéralement : "renards volants". Ce sont une des plus grandes variétés de chauve-souris).
Lors de notre dernière visite au jardin botanique, nous avons pris le grand zoom et nous avons réussi à leur tirer le portrait. Il y en a des milliers dans Sydney.

 -Et, pour finir en beauté, la Golden Orbe Spider. On l'appelle ainsi en raison de sa toile qui a des reflets dorés au soleil. Elle a aussi la particularité d'être une bonne bricoleuse : quand sa toile est abîmée, au lieu de la refaire, elle se contente de la réparer. Ce qui donne souvent des toiles immenses, dorées et toutes rapiécées ! La femelle est assez imposante, tandis que son tout petit mari (à peine quelques millimètres), se cache autour d'elle dans la toile. Malgré son air peu engageant, elle n'est pas venimeuse.

La prochaine fois, on vous parlera de la flore locale !

Gros bisous à tous !!!