Juste une petite photo pour montrer qu'on pense fort à vous...
JOYEUX ANNIVERSAIRE PAPA FELIX, VIRGINIA ET FANNY!!!!
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Supermaket - Part 2
Hello tout le monde !
Attention, attention, grande nouvelle :
LE CALVAIRE DES PATATES EST TERMINE !!!!!!!!!
YEEEEEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!! (suivi d'un cri hystérique)
On s'était pourtant mis en condition mentalement pour tenir encore jusqu'à vendredi. Allez, une dernière semaine, qu'on s'était dit. Et pour corser le tout, on avait fait l'économie du camping pour aller squatter sur la plage d'Innes Park. Douches froides et toilettes publiques, pour finir en beauté.
Mais mercredi.... (Tadaaaam, roulements de tambours)
Notre boss, Dave, nous annonce qu'il n'a plus besoin de nous. Que des Coréens (ou Cubains, ou Afghans, enfin "Des gens avec des têtes de terroristes" selon ma collègue Annette... Sympa l'ouverture d'esprit) Bref, des backpackers non identifiés vont aller ramasser les patates à notre place. A la main. Sous la pluie. Et payés au nombre de cartons remplis à l'heure, donc chronométrés.
Oh zut, la perspective était pourtant alléchante !
Hein ? Plus besoin de nous ? Mais ça veut dire que... ON EST LIBRES !!!!! YEY ! On the road again !!! JOIE ! EUPHORIE !!!!!!!!!
Je ne vous dis pas les cris de joie qu'on a poussé une fois le dernier jour bouclé (Qu'est-ce qu'il était looooooong ce dernier jour !)
Pour fêter ça, on est allés s'acheter des Tim Tam. Et toc !
Eh bien, du coup, je vais vous parler de supermarchés. Je sais, on en avait déjà parlé avant.
Mais il me semblait que je n'avais pas abordé ce sujet suffisamment en profondeur. Et puis, après 1 mois de patates à Bundaberg, on n'a pas grand chose d'autre à raconter, hein...
Donc, abordons un sujet de fond, un sujet absolument crucial : les courses !
1) Les enseignes
Pour simplifier les choses, vous avez le choix entre deux géants de la grande distribution.
(Il y a aussi des plus petites enseignes, genre IGA ou Foodworks, mais bien plus cher, et moins répandus).
Donc, voici les enseignes phares de toute bonne ménagère australienne (ou "ménager". Et l'égalité des sexes alors !)
Vous voyez les caisses ? Eh bien figurez-vous que les caissières y sont aimables. Incroyable, non ?
Et en plus, elles emballent vos courses, et elles font ça bien : les légumes ensemble, le frais ensemble... Et avec le sourire. Moi je dis : j'aime !
2) Problème épineux n°1 : le pain.
Eh oui, on est des bons franchouillards, on aime notre bonne baguette (pas trop cuite) et nos petits croissants.
Mais ici, au supermarché ou à la boulangerie, ce n'est pas la fête pour nous. On a certes le choix entre 125 variétés de pain de mie industriel, ou d'innombrables pâtisseries fluo débordantes de crème, mais point de pains au chocolat à l'horizon. Ou de bon pain au levain. Ou de miche au seigle. Ou de fougasse aux lardons (J'arrête, ça me donne faim) Snif...
(Bon, on vous pardonne, les Australiens, vous avez les Tim Tam)
5) Junk food et Cie...
Certes, on vous a raconté que les Australiens étaient plutôt sains, sportifs et activités d'extérieur. Eh bien, pas tous ! Parce qu'il y a aussi les apprentis-obèses qui ne cuisinent pas, mangent des quantités astronomiques de chips et ne boivent que des soft drinks. Et ce ne sont généralement pas les plus favorisés. Comme en France, quoi.
Sur certains produits, le choix et la taille des packagings nous impressionne. Et bien sûr, il ne s'agit pas des légumes... (Le poireau : 2,50 dollars pièce. Le prix d'un paquet de chips. En 5 mois, on n'en a pas encore acheté un seul, de poireau. Trop luxueux !)
Voilà comment inciter les gens à manger de la m**de. Mais bon, c'est un autre problème. (Qui a le don de m'énerver, donc on va vite changer de sujet !!!)
Quelques photos, quand même...
7) Bien pratique
Dans tous les supermarchés, il y a un rayon médicaments très fourni (les pharmaciens français seraient fous de rage). C'est bien pratique quand on a juste besoin d'aspirine ou de patchs pour le dos (n'est-ce pas Gildas ?)
Eh bien voilà, c'est la fin de ce photo-reportage ! On espère que ça vous a plu, et que vous visualisez un peu mieux notre vie quotidienne au pays des kangourous !
Si vous voulez nous envoyer du pain et du fromage, n'hésitez surtout pas !!!!
A part ça, la prochaine étape pour nous : les Whitsunday Islands, à 800kms au nord de Bundaberg. Départ prévu demain. Youpi !!!
On vous embrasse bien fort !
Attention, attention, grande nouvelle :
LE CALVAIRE DES PATATES EST TERMINE !!!!!!!!!
YEEEEEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!! (suivi d'un cri hystérique)
On s'était pourtant mis en condition mentalement pour tenir encore jusqu'à vendredi. Allez, une dernière semaine, qu'on s'était dit. Et pour corser le tout, on avait fait l'économie du camping pour aller squatter sur la plage d'Innes Park. Douches froides et toilettes publiques, pour finir en beauté.
Mais mercredi.... (Tadaaaam, roulements de tambours)
Notre boss, Dave, nous annonce qu'il n'a plus besoin de nous. Que des Coréens (ou Cubains, ou Afghans, enfin "Des gens avec des têtes de terroristes" selon ma collègue Annette... Sympa l'ouverture d'esprit) Bref, des backpackers non identifiés vont aller ramasser les patates à notre place. A la main. Sous la pluie. Et payés au nombre de cartons remplis à l'heure, donc chronométrés.
Oh zut, la perspective était pourtant alléchante !
Hein ? Plus besoin de nous ? Mais ça veut dire que... ON EST LIBRES !!!!! YEY ! On the road again !!! JOIE ! EUPHORIE !!!!!!!!!
Je ne vous dis pas les cris de joie qu'on a poussé une fois le dernier jour bouclé (Qu'est-ce qu'il était looooooong ce dernier jour !)
Pour fêter ça, on est allés s'acheter des Tim Tam. Et toc !
Eh bien, du coup, je vais vous parler de supermarchés. Je sais, on en avait déjà parlé avant.
Mais il me semblait que je n'avais pas abordé ce sujet suffisamment en profondeur. Et puis, après 1 mois de patates à Bundaberg, on n'a pas grand chose d'autre à raconter, hein...
Donc, abordons un sujet de fond, un sujet absolument crucial : les courses !
1) Les enseignes
Pour simplifier les choses, vous avez le choix entre deux géants de la grande distribution.
(Il y a aussi des plus petites enseignes, genre IGA ou Foodworks, mais bien plus cher, et moins répandus).
Donc, voici les enseignes phares de toute bonne ménagère australienne (ou "ménager". Et l'égalité des sexes alors !)
Vous voyez les caisses ? Eh bien figurez-vous que les caissières y sont aimables. Incroyable, non ?
Et en plus, elles emballent vos courses, et elles font ça bien : les légumes ensemble, le frais ensemble... Et avec le sourire. Moi je dis : j'aime !
2) Problème épineux n°1 : le pain.
Eh oui, on est des bons franchouillards, on aime notre bonne baguette (pas trop cuite) et nos petits croissants.
Mais ici, au supermarché ou à la boulangerie, ce n'est pas la fête pour nous. On a certes le choix entre 125 variétés de pain de mie industriel, ou d'innombrables pâtisseries fluo débordantes de crème, mais point de pains au chocolat à l'horizon. Ou de bon pain au levain. Ou de miche au seigle. Ou de fougasse aux lardons (J'arrête, ça me donne faim) Snif...
(Bon, on vous pardonne, les Australiens, vous avez les Tim Tam)
Oh, mais que vois-je derrière ces brioches fluo alléchantes ?? Des croissants !!!!!!!
Décongelés et à un prix prohibitif, OK, mais c'est déjà ça !
Le rayon boulangerie, avec ces petits pains faits avec amour chaque jour. Mouais.... N'empêche, ils se ressemblent tous !! Pains à burgers ou pains à hot-dogs, blancs et mous....
Du pain de mie, en veux-tu-en-voilà !!
3) Problème épineux n°2 : le fromage.
Alors là, si vous me dites "fromage", le mot qui me vient à l'esprit, c'est "cheddar". Et juste après : "Frustration".
Qu'on se le dise, j'en ai maaaaaarre de manger du cheddar. Même un camembert Président me semblerait le comble du luxe. Même un camembert Marque Repère, tiens ! Et ne me parlez pas de raclette ou de tartiflette ou je commets un crime !! Argh !!
Oui, vous l'aurez compris, au niveau fromage, ce n'est pas l'extase.... Peu de choix et des prix assez élevés. Il y a bien le camembert de Tasmanie, mais hélas ! Il n'a de camembert que le nom. Des fois, on se fait plaisir avec un mini boursin à un prix déraisonnable. Ou avec de la vache qui rit. Soupirs....
Cheddar allégé ? Cheddar tasty ? Cheddar Vintage ?
4) Le rangement
Alors là, j'avoue que c'est un grand mystère. Et une source d'amusement ou d'énervement, en fonction de votre humeur du moment.
Des balles de tennis au rayons des jus, des éponges parmi les céréales, ou des petits soldats parmi les conserves... Why not ?
Jus d'un côté, papeterie de l'autre... Logique, isn't it !
5) Junk food et Cie...
Certes, on vous a raconté que les Australiens étaient plutôt sains, sportifs et activités d'extérieur. Eh bien, pas tous ! Parce qu'il y a aussi les apprentis-obèses qui ne cuisinent pas, mangent des quantités astronomiques de chips et ne boivent que des soft drinks. Et ce ne sont généralement pas les plus favorisés. Comme en France, quoi.
Sur certains produits, le choix et la taille des packagings nous impressionne. Et bien sûr, il ne s'agit pas des légumes... (Le poireau : 2,50 dollars pièce. Le prix d'un paquet de chips. En 5 mois, on n'en a pas encore acheté un seul, de poireau. Trop luxueux !)
Voilà comment inciter les gens à manger de la m**de. Mais bon, c'est un autre problème. (Qui a le don de m'énerver, donc on va vite changer de sujet !!!)
Quelques photos, quand même...
Le rayon des gâteaux tout préparés est immense... Juste une partie, ici.
6) ...mais restons fat free !
Impressionnant le nombre de produits allégés et sans gras. Le plus drôle, c'est que ce sont souvent les bonbons ou autres aliments composés uniquement de sucre qui sont étiquetés "fat free".
Des bonbons sans gras, c'est révolutionnaire ça, non ??
Ah, le marketing...
7) Bien pratique
Dans tous les supermarchés, il y a un rayon médicaments très fourni (les pharmaciens français seraient fous de rage). C'est bien pratique quand on a juste besoin d'aspirine ou de patchs pour le dos (n'est-ce pas Gildas ?)
Eh bien voilà, c'est la fin de ce photo-reportage ! On espère que ça vous a plu, et que vous visualisez un peu mieux notre vie quotidienne au pays des kangourous !
Si vous voulez nous envoyer du pain et du fromage, n'hésitez surtout pas !!!!
A part ça, la prochaine étape pour nous : les Whitsunday Islands, à 800kms au nord de Bundaberg. Départ prévu demain. Youpi !!!
On vous embrasse bien fort !
Comments: (5)
Gardons la patate !
Hello chers lecteurs, amis et famille adorés !
Dans le dernier article, on vous avait promis du lourd, on vous avait fait miroité de la patate à gogo, de la terre en veux-tu en voilà, eh bien vous n'allez pas être déçus !
Rentrons tout de suite dans le vif du sujet...
Et on commence par une note artistique, avec une superbe oeuvre végétale (n'ayons pas peur des mots), réalisée par un Gildas très inspiré.
Nous en avions rêvé, Bundaberg l'a fait. Nous avons enfin expérimenté, comme tout voyageur en Working Holiday qui se respecte, le "fruit picking". Eh oui, on avait oublié la partie "working " de notre visa... Sauf que nous, en fait de fruits, on a plutôt fait dans la patate douce...
Voyez un peu, après notre premier jour, comme on adore notre job !
Alors, mais comment tout cela a-t-il commencé ? Comment avons-nous décidé de faire carrière dans la patate ??
A peine revenus de notre périple à Fraser Island, nous avons regagné "le continent" et plus particulièrement le petite ville de Childers. Devant l'état peu glorieux de nos finances, nous avons décidé de nous mettre en quête d'un travail.
Sauf que Childers, on n'a pas trop aimé. Déjà, impossible de trouver un spot sympa pour se garer. On a finalement passé la nuit à côté de l'autoroute, en face d'une station essence. Et pas de douches publiques en vue ! Et puis, à Childers, il doit y avoir environ 5 000 habitants. L'ambiance est, vous l'imaginez bien, totalement délirante... Avant de sentir la déprime arriver, on a mis le cap sur Bundaberg, à quelques dizaines de kilomètres plus au nord.
Bundaberg est une petite ville qui vit essentiellement de l'agriculture, et plus particulièrement de la canne à sucre, avec des champs à perte de vue. L'ambiance y est très rurale, bien moins policée que les stations balnéaires de la côté où nous avons pu séjourner. D'ailleurs, avouons-le, il n'y a pas grand chose à faire à Bundaberg...
Bundaberg, c'est aussi LA ville où tous les backpackers dans notre genre viennent tenter leur chance. C'est même carrément un business (et une grosse arnaque, je trouve). La plupart des auberges de jeunesse sont de mèche avec les fermes et les payent pour employer leurs clients. Les fermiers du coin ont donc en permanence un vivier de jeunes étrangers motivés et prêts à bosser dur pour quelques kopeks.
On s'est d'abord renseignés auprès de ces auberges de jeunesse (ou "backpackers") qui fleurissent à tous les coins de rue. Pour un hébergement en dortoir, à deux, il aurait fallu compter plus de 300 dollars la semaine, et sans aucune assurance de trouver du boulot. Certains avaient même des listes d'attente de 3 semaines pour pouvoir travailler. Très rassurant, quoi !
On a donc décidé de trouver du boulot comme des grands, sans passer par une auberge.
Mais avant de s'y mettre, on a passé une bonne nuit au bord d'une rivière, en face du club de croquet local (ça existe donc, des clubs de croquet !), et on s'est fait un nouveau copain trop mignon. On a enfin aperçu un possum (opossum, en version française), et on lui a jeté des bouts de pain sec. Il a eu l'air d'aimer ça, et il a passé le reste de la soirée à nous observer du haut d'une branche.
Le lendemain, on a appelé tous les fermiers de l'annuaire, soit une cinquantaine de numéros. A chaque fois, la réponse était : "sorry, no job". Finalement, au dernier nom de la liste, alors qu'on commençait carrément à désespérer, la dame nous a donné le numéro de son voisin, planteur de patates douces, qui pouvait avoir besoin de main d'oeuvre.
Là, on appelle Dave, qui nous demande si on veut travailler le lendemain. Of course, mate !!!
Le lendemain, réveil à 5h (aïe aïe aïe !) pour être à 6h30 sur le tracteur.
On fait directement connaissance avec nos nouveaux collègues, Anette, Calvin, Dan, Ben, Carol ou encore Cody, des australiens avec un accent pas possible qui enchaînent les clopes. D'ailleurs, le "smoko" (pause cigarette version Ozzie) est une vraie institution !
On grimpe tous sur le "digger", une machine qui creuse la terre et remonte les patates à la surface.
Notre tâche est d'attraper les patates sorties de la terre à un rythme effréné. Un vrai marathon ! A la fin du premier rang de patates, on est en sueur, essoufflés et couverts de terre. Le rythme est intensif, mais au moins on ne se casse pas le dos à tout ramasser à la main.
Après la récolte, place au "packing". Il s'agit de mettre les patates récoltées en boîtes.
Pour moi (Claire), cela consiste à trier les patates par calibre, encore une fois à un rythme très soutenu. Tiny, small, small-medium, medium, large, second choice.... Attention, il ne faut pas se tromper !
Quand une boîte est remplie, je cris "empty please" (tout le monde se moque de mon accent...), et un Gildas essoufflé (ou un Dan, ou un Troy, ça dépend) vient chercher la boîte pour la peser, la fermer et la poser sur des palettes.
Gildas porte donc des caisses de 19kgs de patates à longueur de journée... Dur dur !!
Une partie infime de notre récolte de la journée, prête à partir pour Sydney, Brisbane ou Perth.
Voilà donc en quoi consiste notre quotidien depuis 2 semaines....
On commence tôt, généralement à 7h, et on termine vers 15h30.On rentre au camping (oui, car on s'est payé le luxe de prendre un camping, avec salle de bain privée svp !!), on se douche (30mn au moins de décrassage en règle), on mange, et on se couche vers 21h, lessivés.
Notre camping, presque exclusivement peuplé de retraités... Ambiance folle garantie !
Le boulot est loin d'être passionnant, on a l'impression d'être dans "Les Temps modernes". Du boulot à la chaîne, des pauses chronométrées, des tâches ingrates et inintéressantes... On se demande comment font nos collègues, qui bossent ici depuis des années (ils n'ont surement pas le choix), et on se félicite tous les jours d'avoir pu faire des études.
Heureusement, l'ambiance est bonne au "shed" (entrepôt), et personne ne nous met la pression même si le rythme est soutenu.
On est quand même en deça de nos prévisions financièrement, car on a peu travaillé cette semaine à cause de la pluie, et que l'Etat nous retire 5 dollars/h de taxes sur notre salaire déjà pas mirobolant. Nous qui prévoyions de travailler 3 semaines, on va sûrement devoir rester 1 mois.
Allez, ça fait partie du voyage !!
Et puis, on peut se prendre des bains de boue gratuits ! Et manger des patates douces tous les jours ! Youpi !
La terre rouge dans laquelle pousse les patates se glisse partout, dans nos ongles, nos oreilles, nos narines...
Le premier jour, on a récolté les patates à mains nues... Erreur !!
(Attention, photo pouvant choquer le jeune public)
Photo prise après 2 lavages de mains au savon...
Le lendemain, on avait compris la leçon : ongles coupés, et gants !
Et depuis, ça va (un peu) mieux !
Même nos pieds sont couverts de terre malgré nos baskets et nos chaussettes...
(Encore une photo d'horreur, attention aux âmes sensibles !)
Et ne parlons pas du Boumbo, qu'on est en train de repeindre en marron !
D'ailleurs, en parlant de Boumbo,on a eu notre première crevaison lors de notre 2e jour de boulot. On roulait pour rentrer des champs, quand on a entendu un gros "Pchhhhhhhhhhhh". On a cru qu'il s'agissait des systèmes d'irrigation sur le côté, puis on a remarqué que le van penchait vraiment d'un côté....
C'était un pneu neuf en plus ! Dégoûtés, on a dû dépenser notre première journée de salaire dans l'achat d'un nouveau pneu... Ca arrive !
Bon, mais à part ça, y'a pas que le boulot dans la vie !
Qu'est-ce qu'on fait à Bundaberg le WE ?
Option 1 : On va à la plage. Et comme il fait bien chaud, on se baigne ! Yes !!!!
-Option 2 : On boit pour oublier !!
Au programme, visite de la distillerie de rhum et dégustation.
Alors, il est bon le rhum de Bundaberg ?
Réponse en images :
A mon tour !
2e visite, la "Brewery" (brasserie) de Bundaberg. On y fabrique de la bière aromatisée au gingembre, à la pêche ou encore à la pomme.
En fait, c'est de la triche, car il n'y a pas du tout d'alcool dans la "ginger beer", c'est plutôt un soda. Comme ça, on peut se saouler en toute sérénité ! En tous cas, c'est rudement bon !
Ahlàlà, qu'est-ce qu'on s'amuse à Bundy !!
Voilà un peu notre épopée de la patate ! On vous racontera comment ça avance au fur et à mesure, et on vous dira si on a trouvé une stratégie anti-terre-qui-s'infiltre-partout !
Allez, on vous laisse, il est temps d'aller préparer le dîner (eh oui, il est 17h30) ! Au menu : galettes de patates douces. Yummy !!
Gros bisous à tous, et bonnes vacances à tous ceux qui partent en août !
Dans le dernier article, on vous avait promis du lourd, on vous avait fait miroité de la patate à gogo, de la terre en veux-tu en voilà, eh bien vous n'allez pas être déçus !
Rentrons tout de suite dans le vif du sujet...
Et on commence par une note artistique, avec une superbe oeuvre végétale (n'ayons pas peur des mots), réalisée par un Gildas très inspiré.
Nous en avions rêvé, Bundaberg l'a fait. Nous avons enfin expérimenté, comme tout voyageur en Working Holiday qui se respecte, le "fruit picking". Eh oui, on avait oublié la partie "working " de notre visa... Sauf que nous, en fait de fruits, on a plutôt fait dans la patate douce...
Voyez un peu, après notre premier jour, comme on adore notre job !
Alors, mais comment tout cela a-t-il commencé ? Comment avons-nous décidé de faire carrière dans la patate ??
A peine revenus de notre périple à Fraser Island, nous avons regagné "le continent" et plus particulièrement le petite ville de Childers. Devant l'état peu glorieux de nos finances, nous avons décidé de nous mettre en quête d'un travail.
Sauf que Childers, on n'a pas trop aimé. Déjà, impossible de trouver un spot sympa pour se garer. On a finalement passé la nuit à côté de l'autoroute, en face d'une station essence. Et pas de douches publiques en vue ! Et puis, à Childers, il doit y avoir environ 5 000 habitants. L'ambiance est, vous l'imaginez bien, totalement délirante... Avant de sentir la déprime arriver, on a mis le cap sur Bundaberg, à quelques dizaines de kilomètres plus au nord.
Bundaberg est une petite ville qui vit essentiellement de l'agriculture, et plus particulièrement de la canne à sucre, avec des champs à perte de vue. L'ambiance y est très rurale, bien moins policée que les stations balnéaires de la côté où nous avons pu séjourner. D'ailleurs, avouons-le, il n'y a pas grand chose à faire à Bundaberg...
Canne à sucre, à perte de vue !
Quelques photos en vrac du centre-ville de Bundaberg (ou Bundy pour les intimes)
Bundaberg, c'est aussi LA ville où tous les backpackers dans notre genre viennent tenter leur chance. C'est même carrément un business (et une grosse arnaque, je trouve). La plupart des auberges de jeunesse sont de mèche avec les fermes et les payent pour employer leurs clients. Les fermiers du coin ont donc en permanence un vivier de jeunes étrangers motivés et prêts à bosser dur pour quelques kopeks.
On s'est d'abord renseignés auprès de ces auberges de jeunesse (ou "backpackers") qui fleurissent à tous les coins de rue. Pour un hébergement en dortoir, à deux, il aurait fallu compter plus de 300 dollars la semaine, et sans aucune assurance de trouver du boulot. Certains avaient même des listes d'attente de 3 semaines pour pouvoir travailler. Très rassurant, quoi !
Un des nombreux backpackers de Bundy. Moi je dis : arnaque !
On a donc décidé de trouver du boulot comme des grands, sans passer par une auberge.
Mais avant de s'y mettre, on a passé une bonne nuit au bord d'une rivière, en face du club de croquet local (ça existe donc, des clubs de croquet !), et on s'est fait un nouveau copain trop mignon. On a enfin aperçu un possum (opossum, en version française), et on lui a jeté des bouts de pain sec. Il a eu l'air d'aimer ça, et il a passé le reste de la soirée à nous observer du haut d'une branche.
Hi, Mister Possum !
Le lendemain, on a appelé tous les fermiers de l'annuaire, soit une cinquantaine de numéros. A chaque fois, la réponse était : "sorry, no job". Finalement, au dernier nom de la liste, alors qu'on commençait carrément à désespérer, la dame nous a donné le numéro de son voisin, planteur de patates douces, qui pouvait avoir besoin de main d'oeuvre.
Là, on appelle Dave, qui nous demande si on veut travailler le lendemain. Of course, mate !!!
Le lendemain, réveil à 5h (aïe aïe aïe !) pour être à 6h30 sur le tracteur.
On fait directement connaissance avec nos nouveaux collègues, Anette, Calvin, Dan, Ben, Carol ou encore Cody, des australiens avec un accent pas possible qui enchaînent les clopes. D'ailleurs, le "smoko" (pause cigarette version Ozzie) est une vraie institution !
On grimpe tous sur le "digger", une machine qui creuse la terre et remonte les patates à la surface.
Notre tâche est d'attraper les patates sorties de la terre à un rythme effréné. Un vrai marathon ! A la fin du premier rang de patates, on est en sueur, essoufflés et couverts de terre. Le rythme est intensif, mais au moins on ne se casse pas le dos à tout ramasser à la main.
Après la récolte, place au "packing". Il s'agit de mettre les patates récoltées en boîtes.
Pour moi (Claire), cela consiste à trier les patates par calibre, encore une fois à un rythme très soutenu. Tiny, small, small-medium, medium, large, second choice.... Attention, il ne faut pas se tromper !
Quand une boîte est remplie, je cris "empty please" (tout le monde se moque de mon accent...), et un Gildas essoufflé (ou un Dan, ou un Troy, ça dépend) vient chercher la boîte pour la peser, la fermer et la poser sur des palettes.
Gildas porte donc des caisses de 19kgs de patates à longueur de journée... Dur dur !!
Mon travailleur de force
Une partie infime de notre récolte de la journée, prête à partir pour Sydney, Brisbane ou Perth.
Voilà donc en quoi consiste notre quotidien depuis 2 semaines....
On commence tôt, généralement à 7h, et on termine vers 15h30.On rentre au camping (oui, car on s'est payé le luxe de prendre un camping, avec salle de bain privée svp !!), on se douche (30mn au moins de décrassage en règle), on mange, et on se couche vers 21h, lessivés.
Notre camping, presque exclusivement peuplé de retraités... Ambiance folle garantie !
Le boulot est loin d'être passionnant, on a l'impression d'être dans "Les Temps modernes". Du boulot à la chaîne, des pauses chronométrées, des tâches ingrates et inintéressantes... On se demande comment font nos collègues, qui bossent ici depuis des années (ils n'ont surement pas le choix), et on se félicite tous les jours d'avoir pu faire des études.
Heureusement, l'ambiance est bonne au "shed" (entrepôt), et personne ne nous met la pression même si le rythme est soutenu.
On est quand même en deça de nos prévisions financièrement, car on a peu travaillé cette semaine à cause de la pluie, et que l'Etat nous retire 5 dollars/h de taxes sur notre salaire déjà pas mirobolant. Nous qui prévoyions de travailler 3 semaines, on va sûrement devoir rester 1 mois.
Allez, ça fait partie du voyage !!
Et puis, on peut se prendre des bains de boue gratuits ! Et manger des patates douces tous les jours ! Youpi !
La terre rouge dans laquelle pousse les patates se glisse partout, dans nos ongles, nos oreilles, nos narines...
Le premier jour, on a récolté les patates à mains nues... Erreur !!
(Attention, photo pouvant choquer le jeune public)
Photo prise après 2 lavages de mains au savon...
Le lendemain, on avait compris la leçon : ongles coupés, et gants !
Et depuis, ça va (un peu) mieux !
Même nos pieds sont couverts de terre malgré nos baskets et nos chaussettes...
(Encore une photo d'horreur, attention aux âmes sensibles !)
Ma nouvelle pédicure pour l'été...
Et ne parlons pas du Boumbo, qu'on est en train de repeindre en marron !
D'ailleurs, en parlant de Boumbo,on a eu notre première crevaison lors de notre 2e jour de boulot. On roulait pour rentrer des champs, quand on a entendu un gros "Pchhhhhhhhhhhh". On a cru qu'il s'agissait des systèmes d'irrigation sur le côté, puis on a remarqué que le van penchait vraiment d'un côté....
C'était un pneu neuf en plus ! Dégoûtés, on a dû dépenser notre première journée de salaire dans l'achat d'un nouveau pneu... Ca arrive !
Bon, mais à part ça, y'a pas que le boulot dans la vie !
Qu'est-ce qu'on fait à Bundaberg le WE ?
Option 1 : On va à la plage. Et comme il fait bien chaud, on se baigne ! Yes !!!!
La plage de Mon Repos (On aime bien son nom frenchie !)
La plage de Bargara, au coucher du soleil (trop froid pour se baigner !)
-Option 2 : On boit pour oublier !!
Au programme, visite de la distillerie de rhum et dégustation.
Alors, il est bon le rhum de Bundaberg ?
Réponse en images :
A mon tour !
2e visite, la "Brewery" (brasserie) de Bundaberg. On y fabrique de la bière aromatisée au gingembre, à la pêche ou encore à la pomme.
En fait, c'est de la triche, car il n'y a pas du tout d'alcool dans la "ginger beer", c'est plutôt un soda. Comme ça, on peut se saouler en toute sérénité ! En tous cas, c'est rudement bon !
Ahlàlà, qu'est-ce qu'on s'amuse à Bundy !!
Voilà un peu notre épopée de la patate ! On vous racontera comment ça avance au fur et à mesure, et on vous dira si on a trouvé une stratégie anti-terre-qui-s'infiltre-partout !
Allez, on vous laisse, il est temps d'aller préparer le dîner (eh oui, il est 17h30) ! Au menu : galettes de patates douces. Yummy !!
Gros bisous à tous, et bonnes vacances à tous ceux qui partent en août !
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